lundi 10 février 2014

Femme libre : ni princesse, ni reine

J'ai eu de la chance dans ce voyage, j'ai rencontré un forum et surtout un directeur de club et son équipe à mon écoute. J'optais pour aller en club pour deux raisons, la première c'est que je voulais vivre une sexualité libre loin des préjugés habituels : il y a toujours un dominant, la femme qui a plusieurs aventures s’est une pute bref loin de l'image négative que peut véhiculer ce type d'envie assouvie. La deuxième est que je suis maman solo, que je ne peux finalement pas recevoir chez moi et que mon temps est compté...

 J'ai trouvé ce lieu ou plutôt ce lieu m'a accepté : le Moon city. Là bas je n'y étais pas reine (donc pas l'ombre d'un roi) je n'y étais pas une maman ou une travailleuse et l'équipe par des réflexions toujours subtiles m'a permise d'être moi, de me retrouver enfin. Certes il leur en a fallu de la patience et de la gentillesse, de l'honnête aussi pour me permettre ce chemin. Combien de fois me suis-je mise en colère à ne pas comprendre ? Mais voilà j'aime quand je ne comprends pas, j'aime quand j'ai tord car il y a quelque chose de nouveau à comprendre, un angle de vue que je ne connais pas. S'émerveiller dans le plaisir voir dans la jouissance vous imaginez la chance que s'est ?


J'étais en train de trouver ce lieu mi chez moi, mais assez peu chez moi pour pouvoir coquiner sans craindre les hommes rencontrés!  J'avais affaire à des pros qui comprenaient cette nouvelle génération de femmes célibataires en quête de sexualité. Ma quête n'est pas une quête d'extrême, juste un besoin de vivre des moments charnels et ne pas me sentir sale après.

Coquiner n'est pas sale ! Mais si vous le faites avec n'importe qui vous partagez un moment de douceur avec la sensation d'avoir salie votre intimité. C'est un peu déjeuner avec quelqu'un de pas très agréable, vous ne sortez pas de ce repas avec une sensation de bien-être.

J'ai conscience des efforts incommensurables que Julien et son staff ont fait pour me permettre d'être debout par leur gentillesse, leur écoute. Messieurs si vous saviez sans eux combien de fois j'aurais fuit ce lieu blessée par certaines réflexions malheureuse d'homme qui se croient roi face à des objets, nous les femmes ! Alors que notre recherche est souvent simple mais égalitaire. Ne vous étonnez pas trop qu'après un tel parcourt, je ne supporte pas trop qu'on leur fasse des reproches.

Bref à cette époque là, je ne pouvais encore l'exprimer ainsi mais j'avais trouvé mon lieu soft, mon lieu coquin, mon lieu ou enfin je ne craignais rien. Et l'aventure ne faisait que commencer !

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